CHAPITRE 23

CHAPITRE XXIII Il ne « manque » que Pépé... ...Et Mémé, au loin. Pépé, pendant toute mon enfance... Enfin non, jusqu'à l'âge de six ans, il était mon ennemi. C'était ce petit vieux avec un air méchant. Il était là, il disait à peine bonjour...et puis il se rasseyait. Mémé était là aussi, en tête de table et Marius, le Pépé en question, trouvait place au milieu de nous. Tout ce petit monde autour de la table qui remplissait presque toute la pièce. Hormis le fourneau obligatoire et nécessaire, ils étaient arrivés, outre la table, à mettre un buffet et un lit. C'est là que dormaient ma mère et sa sœur. Marinette a quitté la couche quand elle s'est mariée. Ma mère l'a imitée une dizaine d'années plus tard. Entre temps le couple avait eu deux autres filles, toutes mortes. Les décès d'enfants étaient, hélas, fort courant. P ( N ) = log ( N + 1 ) - log ( N ) Tous les dimanches on partait chez nos grands parents côté maternel. Je n'ai jamais rencontré, même une seule fois, les grands parents côté paternel. De grands inconnus ! Comme ses frères et ce seul souvenir, une partie de cartes. Et puis, une autre fois, pour l'enterrement d'un de ses frères. Je ne sais pas, je n'ai jamais su, le nombre de frères qu'il avait. Cinq, six ? Peut-être une sœur aussi. Je me souviens de tante Arlette. On en parlait parfois, rarement. Physiquement je n'en garde aucun souvenir, elle n'était qu'un nom. Un jour, je devais avoir six-sept ans, l'un deux a frappé à la porte. Il a expliqué que leur frère – je n'ai pas mémorisé le prénom, peut-être Antoine mais avec de grosses réserves, « Sous réserve d'acceptation... » diraient certains. Ce frère était mort. Un accident du travail. Le frère est reparti dans la foulée... Mes parents se sont-ils rendus à l'enterrement ? Je n'en sais rien. Après, plus de nouvelle. On ne l'a plus revu, jamais. Enfin, je m'égare. Retour chez Pépé et Mémé, c'est ainsi qu'on les nommait et dans cet ordre. « Une main tendue n'est pas facile à repérer dans la forêt de bras d'honneur qui nous environne. » Frédéric Dard. Chez Pépé, ça ne rigolait pas, un peu comme chez-nous. On s'asseyait autour de la table et puis...on ne bougeait plus. C'était drôlement long ! Les minutes des enfants... Quand j'avais fini la lecture du magazine « Le Pèlerin », je regardais par la fenêtre. L'hiver, bien sûr, elle était fermée et l'été, elle était grande ouverte. On voyait les jardins des mineurs. Chacun le sien ! Comme disait Coluche « A l'époque les gens travaillaient à mi-temps, douze heures par jour. Après ils faisaient ce qu'ils voulaient ». Souvent ils partageaient leur temps entre le bistrot et le jardin. Le jardin c'était des fleurs, parfois, et puis de quoi se nourrir. Le jardin était une chose importante. Aussi bien pour l'économie que pour le bien être du mineur.. Ils étaient beaux ces jardins, je m'en souviens très bien. « Le temps est l'image mobile de l'éternité immobile. » Platon. L'été c'était aussi le temps des mouches. Elles tournaient, elles tournaient sans fin autour du lustre. C'était peut-être à cause des jardins, non ? Fenêtre ouverte, elles s'aventuraient et ça tournait, et ça tournait... Je passais mon temps à observer des mouches, quelle misère ! Le pire, c'est que parfois cela tournait au cauchemar, au film d'épouvante. Je n'aimais pas ça. Je ne pouvais rien y faire. Sous le lustre, parfois, ils installaient comme une bande, jaune, qui s'enroulait sur elle même. Quand je voyais ce fil, non cette bande d'un ou deux centimètres sur peut-être vingt – une fois déroulée – ça ne rigolait plus du tout pour les mouches. C'était le carnage. C'était la guerre. Les mouches piquaient comme des avions, droit sur la bande. Et là, la mort. Une mort lente...Quelqu'un a parlé d'agonie, non ? Les pattes collées à cette bande. Bande autocollante, bien sûr ! Jaune, pour bien attirer les mouches. C'était Alésia, c'était le retour des croisades, c'était Waterloo, c'était Verdun...C'était sans fin. Beaucoup pensent que la mouche, par excellence, à une très bonne vue, mais c'est faux ! C'est vrai que la mouche à des yeux bien spéciaux et notamment toutes ses facettes qui composent chaque orbite et lui permettent d'avoir une vision à trois cent soixante degrés. C'est fou quand on y pense, la mouche à des yeux dans le dos mais aussi sur le côté...Bref, elle voit tout et pourtant ce n'est pas la vue qui est son point fort mais le mouvement. Elle ressent le moindre mouvement. S' il y a déplacement d'air, cela peut vouloir dire danger. Quand on chasse une mouche elle s'échappe aussitôt...C'est ce mouvement qu'elle analyse, bien avant la confirmation de l’œil. Avec cette bande autocollante, aucun mouvement donc aucun danger. J'essayais de détourner le regard. Je ne pouvais rien y faire. Ces bandes ont perduré des dizaines d'années. On en trouvait de partout, aussi bien chez les particuliers que dans les administrations. Les gens étaient cruels mais ils n'en avaient pas conscience. Quelle importance pour une mouche. Une mouche cela ne sert à rien. Est-ce que ce produit existe encore ? Mystères et boule de gomme ! J'espère bien que non. Mémé elle dirigeait la discussion. Ça parlait beaucoup des autres. Pépé était là, silencieux. Parfois il lisait un livre. Il récupérait, je ne sais où, des livres policiers. Je crois qu'il se fournissait, gratuitement bien sûr, chez un collègue. Je crois qu'il aimait ça. Avait-il le choix ? En tout cas il ne parlait jamais. Comme absent de l'histoire. Parfois j'aurais voulu bouger, au moins pour me dégourdir les jambes mais ce n'était pas possible. Si je bougeais Mémé disait « Marius, t'as vu ? » Alors Marius levait les yeux et avec sa casquette constamment sur sa tête, il faisait mine de la retirer comme pour nous frapper. Jamais, il n'a retiré complètement sa casquette. Mais moi, j'avais peur. Après il replongeait dans son livre ou il retrouvait ce regard absent, comme perdu. « La guerre n'est que le suicide misérable d'une foule en folie. » Max Deauville. Pépé, il n'a pas eu de chance, deux guerres mondiales en pleine gueule ! « La guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas. » constatait Paul Valéry. Et entre temps « le plaisir » de descendre à la mine. Je n'avais pas six ans, je n'aimais pas ce grand-père et pourtant je n'aimais pas ce que disaient Mémé, la mère, ma tante Marinette et parfois les deux maris. Moi, j'étais là. A ma place. Je savais pertinemment ce que chacun pensait : « il est trop jeune » , « Il ne peut pas comprendre » Certains auraient pu dire « Il est trop con ! » Mais je dois reconnaître ne l'avoir jamais entendu, enfin je crois. C'est pendant ces moments là que Marius en prenait plein les dents. Lui, il était au jardin. C'est comme ça, en écoutant, que j'ai appris la fois où il était rentré saoul comme un cochon alors qu'il venait juste de recevoir sa paie. J'imagine que ceci n'a pas dû se produire bien souvent. En ces temps là, les mineurs recevaient leur paie en espèces et quand c'était le jour J, les femmes attendaient ces derniers à la grille. Et hop, perdu la paie ! Adieu le bistrot, adieu un rare moment de fête ! Mémé a du être malade peut-être une fois sinon elle était toujours en tête devant la grille. Mais l'histoire on ne cessait de la raconter, encore et encore... Parfois c'était plus méchant. Comme la fois où mon grand-père aurait volé la gamelle d'un autre mineur. Oui, c'était très méchant et aucune preuve à l'horizon. « Les mots peuvent ressembler aux rayons X ; si l'on s'en sert convenablement, ils traversent n'importe quoi. » A Huxley. A partir de six ans j'ai rejoint ma sœur. Je passais une semaine, peut-être deux, chez les grands parents pendant les vacances d'été. Là encore, je ne vois à aucun moment la présence d'Alain. C'est super long, on s'ennuyait. Et puis il y avait ce putain de carillon. Pourquoi, dans presque toutes les familles, l'on retrouvait cette « machine ». Ce truc qui découpe le temps. Ça sonnait toutes les heures. Ça sonnait toutes les demi-heures. Ça sonnait tous les quart-d'heures. Ça n'arrêtait pas de sonner. Quelques notes pour les quart-d'heures, le double pour les demi-heures et quand arrivait l'heure pleine c'était tout à la fois, puis un coup sec pour chaque heure écoulée. Quand on arrivait en fin de mâtinée c'était l'enfer : Double mélodies et dong, dong, dong, dong, dong, dong, dong, dong, dong, dong, dong...Il était onze heures. Un jour ma grand-mère a dit à Marius « Tu vas au jardin ? Emmène le petit avec toi ». Alors je l'ai suivi. Je n'étais sûr de rien mais bon autant tenter, non ? Je ne risquais rien à essayer. +inf Par F : f(w) = S e – 2 rixw dx Là, j'ai découvert un autre Marius. -inf D'abord il m'a fait visiter sa cave. Dedans, plein d'outils. Il s'était fabriqué comme un petit atelier. C'était joli à voir. Et fonctionnel aussi ! Il m'a parlé – J'ai été presque choqué – avec beaucoup d'amour de ce lieu. C'était un peu sa cachette. Quand il pleuvait c'est là qu'il bricolait. J'ai compris l'importance de ce lieu. Après on a pris la direction du jardin. C'était simple, il suffisait de ressortir de l'allée, faire le tour de l'immeuble et juste sous ses fenêtres, le jardin. Il était drôlement beau son jardin ! Il s'était « fabriqué » deux allées, toutes belles, toutes simples. Les trois quarts étaient en légumes, et un quart pour les fleurs. Elles étaient belles ses fleurs ! Quand ce n'était pas l'hiver, chaque fois ma mère avait droit à son bouquet. Je crois que cela le rendait Heureux. Heureux de partager, et d'offrir aussi. Sa cave et son jardin comme seul bonheur. Et il aimait à le partager. Oui, c'est sûr, j'ai découvert un autre Marius. « Aimer, c'est préférer un autre à soi-même » Paul Léautaud. Entre temps chez la mère ou chez sa sœur, elles se recevaient une ou deux fois par an, les grands parents étaient le centre des discussions. Moi je continuais mon rôle de meuble «  Il ne comprend pas ». Je ne disais rien. J'étais à ma place. J'écoutais en silence...Moteur...Action. Marius continuait sa chute sans fin et Mémé le rejoignait. « Tu te rappelles ! Quand le père allait acheter le pain, ces gros pains d'un kilo et que la mère l'obligeait à y retourner car le poids ne correspondait pas. Après avoir vérifié le poids sur la balance il devait repartir. C'était la honte ! Tu te souviens ? -Mais tu sais, aujourd'hui rien n'a changé. Tu sais, quand ils vont fêter Noël à « la Maison des Pauvres », ils repartent avec de la bouffe dans leurs poches... » Je crois que ma mère n'a jamais aimé la sienne. Et elle aimait son père, à sa façon. « Un jour, mon grand père s'est penché sur son passé. Comme il n'y avait pas de garde fou, il est tombé dans l'oubli. » Pierre Doris. A sept ans j'aimais bien ce Pépé, à huit aussi et à neuf également... Et puis, le drame ! Prémédité ?. Marius reprenait le rôle du con de service, non je devrais plutôt dire le con hors-service. Un sujet de discussion revenait régulièrement. Mémé se plaignait que le jardin, j'imagine qu'ils devaient payer une location en plus, coûtait plus qu'il ne rapportait. Avec la mère, elles en parlaient. Je n'ai pas gardé en mémoire les propos de ma mère mais un jour Pépé a été privé de jardin. En douce, Mémé a supprimé le jardin. On ne lui a pas laissé le choix. Il n'avait pas droit à la parole. Hors jeu, hors du jeu, hors-service. Lui qui avait vécu toute sa vie avec son jardin sous ses fenêtres je l'ai imaginé...J'avais mal. J'avais mal pour lui. Comment il a dû souffrir. Cela ne se raconte pas. A dix ans, il était mort. Putain de vie, merde ! Pépé, c'est dommage on s'est loupé dans l'histoire. Un mauvais aiguillage si l'on veut...ou pas. J'aurais bien voulu faire un bout de chemin, ensemble, plus long aussi. J'ai gardé en souvenir un jour précis, précieux. Il faisait beau et avec Pépé on partait à la découverte des autres jardins. On marchait et j'avais ma main dans ses grandes mains caleuses. Je me souviens de la fierté de mon grand-père. Chaque fois qu'il croisait un jardinier, un autre mineur, il déclarait « C'est mon petit fils ! Il travaille bien à l'école en plus... » Et dans ses propos, plein d'amour. Lui, il me donnait confiance, loin de toute honte. J'étais bien. J'étais heureux. Heureux qui communique ! Oui, avec Pépé on parlait. J'ai dit une ou deux fois cette histoire à ma mère, je crois qu'elle ne m'a pas cru. Mais, moi, je sais bien qui était Pépé en vérité ! Juré ! Craché ! Mémé, je t'en ai voulu...Et puis j'ai pardonné. J'étais jeune, j'en avais les moyens. On pardonne tout, ou presque, quand on est jeune. Après, c'est parfois différent. L'homme s'endurcit à coup de grandes baffes dans la gueule mais je sors du ring, je crois. Plus tard Mémé est morte. « Les guerres sont comme les feux de Quelqu'un a t-il vu un trésor suivre un corbillard ? broussailles, si on n'en prend pas garde, Sur les comptes de Mémé, plein d'argent ! elles se mondialisent » D Pennac Pépé n'en a jamais vu la couleur. La vie se conjuguait en noir et blanc, et parfois en bleu. Je le revois avec son éternel bleu de travail. Il sentait le pipi mais moi je n'ai jamais rien dit. Pépé, je le soupçonne de ne pas avoir été heureux. Ou alors si peu. Dans « ces » livres peut-être, au jardin. Mémé a toujours été dure, financièrement aussi. Pour Pépé pas de bistrot...Pas de sou. La courte période où nos chemins se sont croisés, il était tout maigre. Il a toujours été très maigre. En écoutant ma tante et ma mère j'apprenais que toute sa vie avait été ainsi. Mémé mettait de côté. Moi, je l'excusais. Je pensais à la guerre et les privations qu'elles entraînent. Et puis Mémé n'aimait pas cuisiner. Et puis il n'y avait pas de frigidaire. La nourriture à la fenêtre l'hiver et l'été dans le buffet avec un torchon par dessus ou dans la chambre à coucher, la pièce la plus froide, glaciale devrais-je dire.. Pépé avait eu une sacrée vie, pourtant sur cette photographie, avec son régiment, il était tout sourire Il semblait heureux. Il affichait un franc sourire. On en oubliait la guerre ! On aurait dit mon frère, bien plus tard ou plus tôt, c'est suivant : « Au suivant, au suivant ! » Je crois bien qu'il s'agit de la seule photo où il sourit d'ailleurs. Pour sa photo de mariage il avait cet air grave, en même temps c'était de coutume, non ? Oui, après l'armée il n'a plus souri même en dehors des photos et même en dehors du cadre. Serge Tisseron soulignait « Tant qu'il y aura des traumatismes, il y aura des Secrets. » « Je n'ai pas besoin d'ennemis, j'ai de la famille. » Jean-Jacques Péroni. Mémé, elle était la cheffe de cette famille qui autrefois avait accueilli en son sein six personnes. Elle était la comptable en quelque sorte, la tête pensante. Elle pensait pour tous et chacun. Mémé, elle me tenait à travers une soupe. Mais quelle soupe ! Elle est la seule à m'avoir permis de savourer un instant de pure félicité. C'était ma Madeleine à Moi. Je la volais à Marcel. Échange Madeleine contre petit bol de soupe. Je n'ai jamais su comment elle arrivait à ce résultat. Ça glissait dans le palais avec un goût presque sucré. Certains auraient pu dire « Une vraie soupe de pauvre, populaire va ! » Oui la soupe était simple. Du riz et un bouillon. Mais quel bouillon ! J'en ai, presque, le goût dans la bouche. J'aimerais bien un jour retrouver cette sensation. Comme un goût d'enfance. Dommage que ma mère n'en ai pas gardé la recette, avec les portions de pâté et de fromage, souvent une vache qui rit, ceci eut été un mieux. C'est plus nourrissant que du pain. Et puis la soupe, au frigo, ça se garde plusieurs jours, au moins deux ou trois, non ? Et puis ce n'est pas cher. Mais la mère en avait décidé autrement. Je me suis souvent posé cette question « Ma mère ne cuisinait pas : Par économie ou par paresse ? » Peut-être les deux mon capitaine ! Et puis, dans l'hypothèse où la soupe fut retenue cela entraînait également de réchauffer cette dernière et après de faire la vaisselle puis...oui trop cher et pas pratique. Les portions étaient bel et bien la solution idéale. Ah, la soupe de Mémé, c'est sûr elle était drôlement bonne. 1 0 0 0 0 0 0 On aurait presque cru à un risotto, version Mémé ! -1 2 0 0 0 0 0 Je revois Joëlle. Elle aussi elle aimait ça. 1 -3 3 0 0 0 0 Par contre je ne vois pas mon frère dans l'image. -1 4 -6 4 0 0 0 Et puis en dehors de l'image il y avait aussi Pépé. 1 -5 10 -10 5 0 0 Pépé, lui, il n'avait pas droit à la soupe -1 6 -15 20 -15 6 0 . J'ai l'impression que la soupe c'était à chaque fois mais ma mémoire exagère peut-être. En tout cas c'était bon et meilleur que le chocolat. Car chez Mémé on avait droit à deux choses, une soupe et un ou deux carrés de chocolat. Peut-être que c'était l'un ou l'autre. Peut-être, oui. Sûrement ! Dans le buffet, elle récupérait un vieux tupperware avec des vieux chocolats. Elle nous tendait la boite et on hésitait lequel choisir... Parfois elle ajoutait « Prend en un autre. » Alors on retrouvait notre hésitation. En réalité, le but du jeu était de trouver, assez rapidement, celui qui n'était recouvert d'une poudre blanche. On savait que les chocolats en question n'avaient plus de goût. Puis, après, il faillait gratter ce chocolat pour essayer de retrouver la couleur d'origine. Bref, ce n'était pas bon ! Des carrés venus de tablettes différentes. Je pense qu'ils devaient récupérer ça lors de repas pour les aînés ou autres occasions. Mais même si ce n'était pas bon je faisais comme ci. J'avais conscience qu'ils se privaient pour nous. Pépé, encore une fois, n'avait pas droit aux douceurs, même un peu oubliées. « La vie c'est comme une boite de chocolat... » disait la maman de Forrest. Pour Pépé...Pas de chocolat. « WASP – 127 b » Voilà Pépé, Voilà Mémé et Jean Louis arrête donc avec ce « Téléphone. » Et voilà cet argent, trop cher, dont vous n'avez jamais profité. Putain de corbillard !!! « Insupportable » corbillard. Si j'avais pu, mais on ne m'a rien demandé, j'aurais bien récupérer lors du déménagement de Mémé, ce petit bureau avec plein de tiroirs. Un vieux bureau qui ne payait pas de mine et je pense, que bien loin d'un antiquaire ou autre videur d'appartement, il a dû finir sa vie dans une déchetterie. Quel dommage ! Bon, en même temps, je n'avais pas vraiment de place pour l'accueillir. Il faut bien se faire une raison, non ? A vérifier : Par F : e ix = cos x + isinx « La sincérité peut-elle entrer dans les liaisons qui n'ont pour fondement que l'intérêt ? »

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