CHAPITRE 41
CHAPITRE 41.
Fin mai.
Rendez-vous au Palais et explications musclées avec le croque-mort.
Je n'ai pris aucun risque. Hier, j'avais prévu Xanax et somnifère pour tout le monde, et donc moi.
En plus il n'y avait rien du côté de la télévision, idem pour les radios. J'ai fait la nuit du siècle, non j'exagère un peu, mais quand même...
J'ai du mal à le concevoir mais en me couchant vers onze heures et en me réveillant vers les six heures j'ai l'impression d'avoir remis les compteurs à zéro. Sept heures de total repos.
C'est très rare que je dorme aussi bien. J'ai presque envie de dire à qui veut bien m'entendre « Merci la vie ! ». Et donc à moi.
En parlant de vie, après la douche et mes différents cafés, je vérifie le contenu de ma pochette : Les devis d'origine, les deux factures originales et les devis des concurrents. Tout est bon.
Il est sept heures trente quand je ferme la porte de mon appartement.
J'ai prévu d'être le premier sur la liste.
A huit heures, je suis face aux policiers, je suis prêt à franchir le portique de sécurité.
En fait, pour l'heure il n'y a qu'un seul policier.
« Vous allez devoir attendre, les avocats ne reçoivent qu'à partir de neuf heures.
-Je suis effectivement au courant mais je souhaiterais, prendre, d'ores et déjà un ticket d'appel ».
Il me propose d'aller prendre un café à l'extérieur et de revenir ultérieurement. J'insiste sur le ticket et lui dis qu'après, c'est avec plaisir, que je suivrais sa proposition.
Nous tombons d'accord. Je franchis le portique de sécurité du Palais.
Quand j'arrive sur place les lieux paraissent mal éclairés. Le panneau d'affichage qui doit appeler les arrivants n'est même pas allumé et c'est pareil pour la machine qui délivre les tickets.
Je suis plus que très en avance. Je m'assieds. Le temps passe ainsi...
Quand soudain la machine qui délivre les tickets, le panneau d'affichage et la lumière ambiante reviennent à la vie. J'appuie sur la machine pour obtenir le ticket et constate que je suis le premier.
Une personne qui travaille ici et se doutant que je suis en train d'attendre l'avocat commis d'office m'indique où je peux trouver un distributeur de boissons. Je la remercie mais n'en fais aucun cas.
Il faudra attendre près d'une demi-heure pour qu'une nouvelle personne arrive.
Puis une deuxième quelques minutes plus tard.
J'ai repéré depuis mes différentes venues qu'ici tout le monde passe par le même couloir et quand quelqu'un prend la première sur la droite cela signifie que l'avocat prend place.
Deux personnes circulent actuellement dans ce couloir mais pas d'avocat à l'horizon.
Une fille, blonde, très jeune, arrive au bout du couloir. J'espère que ça ne sera pas elle. Comme beaucoup je me dis que la jeunesse à un atout, ils connaissent très bien les nouvelles lois mais pour l'expérience... Elle prend la première à droite, ouvre le bureau et s'installe.
Nous sommes désormais quatre personnes en attente.
« Ce qui éclaire l'existence
« Le numéro un s'il vous plaît ! » c'est l'expérience. »
Je me lève. Elle m'accueille. Elle s'excuse pour le questionnaire. Jean d'Ormesson.
« Je vous écoute »
J'ai lu le texte que j'avais préparé. Puis j'ai continué en la regardant dans les yeux. Parfois je regardais rapidement mon texte pour voir si je n'avais pas omis une idée, un peu comme le ferait un homme à la tribune d'une quelconque manifestation. Le tout m'a pris moins d'une minute.
J'ai enchaîné par une partie des questions que j'avais préparées... Au total j'ai expliqué le pourquoi de ma venue et mes attentes en moins de deux minutes.
Elle a tout de suite compris la situation. Hélas, les nouvelles ne sont pas bonnes.
Comme sa consœur elle m'indique, au mieux, un arrangement à l'amiable.
Ce monsieur, rien ne lui interdisait une facture manuelle, l’anti-datation pouvait même se comprendre. Une pluie de mauvaises nouvelles... Les policiers ne prendront pas ma plainte idem pour le procureur.
« Alors que faire ?
-Vous engagez dans un procès mais dans le dossier il n'y a rien, c'est vide. La meilleure solution serait un arrangement à l'amiable ».
Je relis les questions que j'avais préparées. Je les avais prises dans le désordre pour m'adapter au discours de l'avocate et j'ai du mal à m'y retrouver. A celle-là !
Je ressors le devis original « Moi, je n'ai jamais rien signé ».
Elle regarde « Mais personne n'a signé sur ce devis. Ça pose un problème. Voyez-vous, monsieur, cela doit-être un de vos arguments ».
Je la remercie. Enfin une bonne nouvelle. Je la bombarde de questions : 2
« Peut-il refuser ? P (n) = n + n +41.
-Non. 2
-Doit-il refaire la facture ?
-C'est conseillé surtout si vous voulez porter plainte. S'il raye et refait la facture il peut toujours dire que cela a été fait ultérieurement.
-Comment aurait-il dû faire ?
-Sortir les factures et mettre les deux noms à hauteur de cinquante pour cent. »
Je sens que le temps nous est compté. Je dois impérativement parler du notaire.
« Ma présence est-elle obligatoire ?
-Oui, impossible de faire autrement. « Le temps perdu c'est le temps pendant lequel
-Mais si mon frère dit : On s'est arrangé entre nous ? on est à la merci des autres. » Boris Vian.
-Impossible.
-Je ne vous l'ai pas dit, pour ne pas vous embrouillez, mais c'est le notaire de mon frère ?
-Il est payé pour une tâche, il doit s'y tenir.
-Vous connaissez la nature humaine ? ».
Elle sourit. Elle se lève. Je note sur un papier les mots-clés qu'elle m'a donné, à savoir le devis, l'inventaire de la maison et l'abus de confiance. Je la remercie très chaleureusement.
Dans le bus je sais bien que rien n'a changé au sujet des pompes funèbres mais qu'importe je suis déterminé. Au début je me dis même que la seule bonne nouvelle, hormis ma présence obligatoire, c'est surtout cet inventaire que l'on doit faire devant un notaire. Ça c'est une bonne nouvelle !
Puis je pense que ce déménagement a eu lieu il y a bientôt deux ans... Caduc diront certains, dont moi. Voilà j'ai trouvé l'avocate compétente, très à l'écoute mais dans cette histoire j'arrive trop tard.
Il n'y a plus rien à faire. Je vais tenter ce que je considère comme mes deux dernières cartouches, de survie ? La première commence par l'homme des pompes funèbres.
Je vérifie mon sac, avant cette rencontre, que je pense par avance mémorable.
Parti à 12 H 45, j'arrive il n'est pas loin de 14 H. Le temps de rejoindre le magasin, il est l'heure.
Je pousse... Rien. Je tire, ça s'ouvre. Bon début.
Une ombre se dessine au loin. Ça doit être lui, super !
Les contours deviennent plus précis, la lumière de l'entrée éclaire cette silhouette.
C'est une jeune fille. Fort sympathique au demeurant. Elle m'informe que son patron ne sera pas là avant 14 H 30. Elle me propose, si je le souhaite, de l'appeler pour le prévenir.
Je décline et lui dit que je repasserai ultérieurement. Je la remercie.
2
2 2 2 dr
c dt - R ( t ) -------- 2 = 0
1 – K r
J'ai une demi-heure à tuer. Je décide d'aller voir le parc municipal. Depuis plus de dix ans que je ne m'y suis pas rendu j'ai du mal à le reconnaître, presque tout a changé. Je flâne, je découvre les nombreux jeux pour enfants ainsi que des transats en quête de passants.
Des transats ça et là avec une base de béton et la structure principale en bois. Ça donne envie d'un bon bain de soleil, dommage la météo n'est pas d'accord. C'est la première fois que je vois de tels transats. Je trouve l'idée superbe ! On se dit que cela doit être extrêmement agréable.
Le temps change. Maintenant quelques gouttes de pluie tombent alors j'accélère le pas.
Il n'est pas loin de 14 H 30 quand je reviens dans le magasin. J'explique à la jeune fille venue à ma rencontre, vu le temps et la pluie, que je préfère l'atteindre à l'intérieur. Elle me propose un café.
Je décline l'invitation mais la remercie pour tout.
Elle rejoint son bureau pendant que j'attends tout près de l'entrée.
J'ai pris place sur l'un des deux fauteuils installés tout près d'une table avec des revues sur différentes maladies dont une en direction du Téléthon. On se croirait dans la salle d'attente d'un médecin. Je suis en face de l'entrée. Impossible de le rater et impossible aussi de me rater, c'est l'effet miroir. Déformant ?
Je regarde l'heure il est 14 H39. J'attends. J'attends de pied ferme ! Et puis parfois moins.
Je doute. Quelqu'un ouvre la porte, c'est lui.
Les salutations terminées je lui sors mon discours que j'ai répété de nombreuses fois dans ma tête.
« La facture ? Ah bon ? Mais il n'y a aucun problème ! Rappelez-moi...Oui, c'est ça. C'est parce que tout était enregistré au nom de votre frère. Bien sûr, je vais la refaire à votre nom »
On s'installe sur les canapés, une pièce un peu à l'écart. La jeune fille nous suit puis s'installe aussi.
Sur la table basse il pose un tas, soi-disant, de factures. Il récupère la facture et la pose sur ce tas. Puis il prend un effaceur. Je l'arrête aussitôt « Non monsieur, on ne réécrit pas sur une facture. Je souhaite une nouvelle facture ». Il soutient que c'est la même chose mais, à la fin, il s'exécute et recopie la facture. Il me demande mon adresse.
Je lui dis de mettre mon nom, mon prénom et la ville. « Ce qui empêche les gens de vivre
« Mais monsieur je suis obligé... ». ensemble, c'est leur connerie, pas leurs
Je lui dis que l'on fera ainsi. Je m'emporte un soupçon je le reconnais. différences. » A Gavalda
Il refuse.
Je l'oblige et de lui préciser « Je ne veux pas que mon adresse soit communiquée à ma famille et qui plus est à Angélique Jusseron ».
Il m'énerve. Il m'énerve tellement que je récupère le courrier, laissé sur cette table basse, que je lui avais envoyé et qu'il avait archivé dans son dossier. Il me parle de secret professionnel.
« Secret quoi ? » Je souris. Je me fous de sa gueule et ça se voit et ça je ne le cache pas. Il doit se prendre pour un médecin sans doute la raison de ces brochures sur les maladies en direction des seniors. Au final il accepte et après le tampon et la signature il me tend le tout.
Je sors le double de la facture et je compare. « Voilà qui est parfait. Je vais pouvoir tout archiver ».
Il me raccompagne vers la sortie, ouvre la porte.
« Au fait, j'allais oublier - C'est l'homme à la décapotable française, la fameuse 403 de Peugeot. Le policier, lieutenant de son métier, cet homme sans arme mais aux méthodes désarmantes. Columbo, l'anti-héros, Franck de son prénom et son regard, son œil toujours lucide, dans un nouvel épisode – venez-voir... ».
Il n'est pas plus étonné que ça contrairement à mes prévisions. Je reviens vers les canapés et notamment la table basse sur laquelle j'étale les devis. La jeune fille qui reste omniprésente se rassoit sur l'un des canapés. Le patron nous rejoint, s'assied et regarde les devis.
Il en prend un premier « Ça ne correspond pas. La chambre froide m'a coûté plus de cinq cent euros. C'est une blague ce prix affiché ? ».
Il en prend un deuxième « Oui, j'avoue. Le prix du cercueil premier prix est plus cher ».
Il ne pouvait dire autrement, c'est plus du double.
Je ne sais plus s'il en a pris un troisième mais il savait qu'il y avait un problème. Alors il a repoussé les devis vers moi « Chacun choisit son enseigne. On ne force personne. Vous avez trouvé moins cher ailleurs, et alors ? Moi, j'ai fait les choses dans les règles.
-Comment ça dans les règles mais vous prenez les gens pour des cons. Parmi toutes les irrégularités que j'ai pu constater, prenons par exemple le devis, il n'y a aucune signature. »
Il semble, les mots me manquent. « Comment ça pas signé, bien sûr que si ».
Il cherche dans son dossier « Et ça ! ». Il sort un devis que je connais déjà. J'ai du mal à voir...
Deux signatures prennent place, celle de mon frère et une qui m'est inconnue. Après une courte réflexion je me dis qu'il doit s'agir de celle de Bernadette. Je suis sidéré, vidé ! Que faire ?
Je me doute bien que ce document a été signé bien après la cérémonie mais je ne peux plus rien faire. Il a la loi avec lui et nul n'est censé ignorer cette dernière. « Dura Lex, sed lex ».
La loi est dure, mais c'est la loi, non ? Daniel Balavoine, regarde, ils sont devenus fous « Les lois ne font plus les hommes mais quelques hommes font la loi... »
« On n'enseigne pas à tendre l'autre
joue à des gens qui n'ont jamais reçu que des gifles. » André Malraux.
J'ai l'impression d'être sur un ring, peut-être que mon entraîneur devrait jeter l'éponge.
Je suffoque. Je suis comme une pierre brûlante avec laquelle on essayerait de jongler. Je préfère ne rien dire. J'encaisse ! A quoi bon ?
« Je suis debout ici. Je ne pouvais faire autrement » S Rushdie
Et cette jeune fille, le regard baissé, qui n'ouvre jamais la bouche. Je suis dans les cordes !
Il sort son chéquier, enfin la souche, pour me prouver la somme pour la chambre réfrigérée. Bien sûr il ne sort aucune facture correspondante. Je devrais m'en contenter. C'est du très haut foutage de gueule. Du grand art. Je suis complètement déstabilisé, cela ne sert à rien que je reste sur place.
Je dois prendre le temps de réfléchir... Et cette jeune fille... Je m'emporte avant de prendre la direction de la sortie « Vous n'êtes qu'un voleur ! C'est de l'abus de confiance. Mon garçon nos chemins commencent tout juste de se croiser. Vous n'avez pas fini d'entendre parler de moi ! » J'emploie plusieurs fois les mots voleurs et mon garçon, il n'apprécie pas.
« On n'a pas élevé les porcs ensemble » rétorque-t-il.
Je pourrais lui dire « bien sûr les porcs vous connaissez, hein ? » mais je n'ai rien dit. J'ai pris la porte, mon sentiment n'avait pas évolué, la sidération.
J'ai pris le bus tel un zombie. C'est sûr, je n'avais pas prévu ça !
« Avant de partir, j'ai très envie de percer ce mur silencieux et insolent du monde, y mettre une porte et la lui claquer en pleine figure. » Touria Uakkas.
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Il est à peine plus de quinze heures, je suis déboussolé. Normalement je devrais appeler Joëlle à dix-sept heures. J'ai surtout envie de ne rien faire. Pas envie de traîner dans les rues en attendant l'heure dite. Je pense, à l'image de Sully Prudhomme, que « La vie n'est qu'un long rêve dont la mort nous réveille ». Je rentre chez moi. Je repense à cette rencontre.
Quand je pense qu'il s'est même permis de me dire, l'air dédaigneux.
« Dans ce cas-là, rendez-vous au tribunal ! »
Je pense aussi à Joëlle. Je me dis que si je ne le fais pas aujourd'hui je devrais le faire demain...
Une heure plus tard, je change de bus, direction le point phone. J'ai noté sur un bout de papier : Prendre rendez-vous pour la semaine prochaine, avec son mari si elle veut et Angélique pour qu'elle rende les papiers.
« Il y a des silences qui sont des dangereux explosifs ! »
Ça sonne. Ça sonne. Daniel Pennac.
Ça sonne.
« Oui, c'est moi. Je t'appelle comme convenu. J'ai rangé les papiers, c'est du néant : AIMV, Mutuelle et j'en passe. Je dois te voir la semaine prochaine, c'est important.
-Pourquoi ? 1 _ 1 _
-Pourquoi ? Parce que rien ne va. x = --- ( z + z ) ; y = --- ( z – z ).
-Mais à quel niveau ? 2 2i
-Mais l'enterrement de la mère, c'est du grand n'importe quoi. Et puis Angélique tu lui dis de se bouger pour les papiers. J'attends toujours pour les papiers bancaires.
-Mais elle n'a plus rien.
-Tu me prends vraiment pour un con, je sais qu'Angélique a plein de cartons sur ça mais aussi des papiers personnels. De quel droit ? A moins qu'elle ne les ait pas ouverts ? De toute manière je sais qu'elle les a, c'est une certitude ! Récupère-les, je perds patience. Dis-lui de se bouger, merde ! ».
Je me rends bien compte que je suis en train de m'énerver alors j'essaye de me calmer.
Je conviens, avec elle, d'un nouveau rendez-vous. Lundi, à seize heures, devant les pompiers.
Je la remercie et raccroche. Quand je passe à la caisse du point phone j'ai la confirmation que l'appel a été très long. Et donc très cher. Je rentre chez moi.
« Laver son linge sale en famille en utilisant
pour la lessive les cendres des aïeux. » Jules Renard.
(Depuis quelques jours je sens monter en moi une colère,
je crois bien que je n'arrive pas à l'analyser.)
Dans le bus du retour, enfin la première correspondance, je m'en veux de mettre emporté avec Joëlle et puis parfois je me dis aussi que cela servira peut-être à quelque chose.
Je ne m'étais pas trompé en parlant de journée mémorable, une sacrée journée en effet.
Nouvelle correspondance, le bus est presque bondé quand monte une personne sérieusement alcoolisée. Un homme, ou jeune homme, d'une trentaine d'années.
« Ouais, les flics moi je les emmerde, sale race... Fils de pute ! »
Le foute-merde par excellence. Il semble alcoolisé et violent. Il s'en prend à quelqu'un mais d'où je suis je ne vois rien. Puis il marche à nouveau, l'air perdu.
Une asiatique décide de changer de place, elle s'éloigne en tête de ligne.
Elle était assise, là, à côté de moi.
Monsieur vient s'asseoir à mes côtés, on dirait qu'il se calme... Puis il prend la tête entre ses mains, le regard en direction du sol « Ouais ma mère c'est une pute. Elle m'a fait comme on fait un pet, je suis une merde. Je suis un enfant de pute »
Personne n'ose parler. Il a toujours la tête dans ses mains. On dirait qu'il pleure.
Je l'écoute dans ce silence. Il essaye de ne pas faire de bruit mais je l'entends. Dans ses pleurs je l'entends dire, presque inaudible « Ma mère est morte. Ouais c'était peut-être une pute mais aujourd'hui plus personne n'y pense. Tout le monde s'en fout ! C'est dégueulasse ! ».
Avant de relever la tête il passe sa main sur ses yeux...
C'est là qu'il descend...
J'ai une pensée de Victor Hugo qui me traverse « On passe une moitié de sa vie à attendre ceux qu'on aime et l'autre moitié à quitter ceux qu'on aime ».
C'est là qu'il descend...
Je le regarde disparaître au loin. Nietzsche s'installe à mes côtés « Quoi ? Un grand homme ? Je ne vois là que le comédien de son propre idéal. »
Faire du théâtre,
c'est se mettre à l'écoute du monde,
pour en être la caisse de résonance. »
Laurent Terzieff.
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