CHAPITRE 8

CHAPITRE VIII. 10 – 30 ans plus tôt. « Les mots vous lâchent, il est des moments où même eux vous lâchent » Samuel Beckett. Ma sœur l'avait dit depuis toujours, elle l'a fait. Le jour de sa majorité elle est partie. Toutes ses affaires devaient tenir dans un sac. Alain lui a emboîté le pas. A peine sorti de son institut le voici, après son service national, dans le monde du travail. Il est là, pas loin, à quelques dizaines de mètres des parents, dans son deux pièces. Alain n'a pas vingt ans et personne ne se pose la question : Pourquoi doit-il porter un dentier ? Joëlle et Alain ont un point en commun, malgré tout ce qu'ils ont déjà vécu, ils semblent toujours heureux. J'aurais aimé être comme eux mais je reste seul dans cette maison sans aucun amour.. Tout semble s' empirer. Je ne peux même pas en sourire, j'ai les dents dans un tel état. Régulièrement j'ai des rages de dents carabinées et bien sûr jamais un seul rendez-vous chez un dentiste. Une seule bonne nouvelle, je devais avoir treize ou quatorze ans, j'ai enfin une chambre. Celle de ma sœur, avec ce sommier qui traîne par terre. Normal il était là bien avant ma sœur, peut-être plusieurs décennies. Je crois qu'autrefois il appartenait à ma grande tante. Une inconnue... Bien sûr cette chambre a dû mal à faire neuf mètres carrés mais au moins il y a une porte. Et même une fenêtre. Grâce à Joëlle et Alain on fête enfin Noël et les anniversaires mais j'ai beaucoup de mal. Difficile quand on n'a pas l'habitude. Joëlle s'est mise en ménage après un début de vie pas facile. A l'époque on ne parlait pas des tournantes dans les médias, dans notre quartier si, dans les caves situées de plain-pied notamment. Elle accueille son premier enfant, Angélique. Alain a rencontré une jeune fille. Je crois qu'ils étaient voisins de palier. La jeune fille a un enfant en bas âge et ensemble ils semblent heureux. Le petit adore mon frère. Mon frère les adore. Hélas, une personne les persécute en se rendant au domicile d' Alain au minimum une fois par jour. C'est la mère...Et son trousseau de clés pour venir fouiller. Qui accepterait la présence d'une mère dans le quotidien ? Et même pendant ses horaires de travail. Elle est là, normal, chez lui. On pourrait penser qu'Alain a des problèmes pour couper le cordon. Je crois seulement qu'il n'a rien dit. Trop gentil, trop bon. Mais on sait que la frontière est mince entre trop bon et trop con. Dommage, ce ménage à trois, avec l'enfant, semblait plein d'avenir. Je pense que la mère l'a fait exprès. Le garçon lui semblait problématique et les origines de la jeune fille également. Alors il s'est tourné vers le sport. Il a décidé de faire du karaté. Il a acheté toute la panoplie. C'est la mère qui m'a dit un jour « il y est allé une fois. Il a pris un coup sur le nez et depuis il a tout arrêté ». Le tout d'un ton moqueur. Avec Alain nous n'en avons jamais parlé. C'est bête, non ? « Un cœur n'est juste que s'il bat au rythme des autres cœurs. » Paul Eluard. Puis le père est mort. C'était il y a de cela presque trente ans. Au final mon frère s'est rapproché de la mère, il était à sa disposition...Il faisait tout, les courses, les rendez-vous, les sorties, en version sept jours sur sept. Ma mère a même déménagé d'une allée pour être encore plus près, soi-disant pour avoir moins d'escaliers à grimper. Je crois bien que seule ma mère croyait à ses mensonges mais en attendant elle se retrouvait un étage en dessous. Chaque fois qu'il montait ou descendait elle était derrière sa porte, souvent elle s'ouvrait. Toujours ? J'avais mauvaise conscience « C'est mon frère qui se sacrifie ». J'ai profité d'un voyage à Istanbul, loin de la mère et des autres, pour lui dire « Ta relation est malsaine, on dirait un couple. » Il a répondu, évasif, je n'ai pas bien compris. Après, on n'en a plus jamais parlé... D'après le collège j'aurai dû aller en seconde, puis le BAC, puis peut-être...Mais il n'en fut rien. Comment faire des études alors qu'on n'en a pas le droit. Pas le temps. Alors je me suis retrouvé en BEP Horticulture. C'est ma mère qui a trouvé ceci en feuilletant une annonce parue dans un gratuit de la presse écrite. Étonnement, je quittais le système normal alors que mes résultats étaient tous au dessus de la moyenne et que j'obtenais le BEPC sans même m'y présenter. Pas un des professeurs ne s'est posé la question et encore moins mon professeur principal. J'aimais bien les mathématiques modernes, j'ai retrouvé des problèmes de robinets qui fuient, des calculs de distance. Pour le français, l'anglais c'était pareil. J'avais l'impression de faire un bon dans le passé. C'était l'école primaire sur un plan très théorique. Déjà que le collège, lui aussi, misait presque exclusivement que sur du par cœur. Je me demande à quel moment on demande aux étudiants de vraiment réfléchir par eux mêmes. Ah si seulement j'avais pu faire des études dans de bonnes conditions mais... Dommage je n'aurais, là encore, aucune réponse. J'aurais bien voulu voir par moi-même. Certes j'ai repassé le BAC, bien plus tard, en candidat libre mais ce n'est pas pareil. « La vraie liberté est de ne rien devoir à personne, et la vraie richesse, ne rien attendre des autres. » Yasmina Khadra. De mon passage dans ce lycée horticole je ne garde que peu de souvenirs ou alors des mauvais. Sauf un très bon camarade, un véritable ami avec qui j'ai fait les quatre cent coups et avec qui j'ai gardé des contacts après notre scolarité. Alors que j'allais « me battre » pour mon pays lui redoublait son BEP. Je l'ai revu trois ans plus tard. Je lui racontais mes aventures radiophoniques et lui m'apprenait qu'il avait rejoins le corps enseignant. Cela sert d'avoir des parents enseignants et qui prennent soin de vous dans tous les sens du terme. J'étais vraiment content pour Olivier et puis la vie nous a séparé. Hormis cette belle amitié, le seul vrai souvenir que je garde c'est en quelque sorte comme un aparté. Nous étions en fin de cours, celui de biologie. Je ne me souviens plus de la raison – en effet, la professeure ne faisait jamais cela - peut-être que la classe se voulait un peu trop distraite alors elle nous a raconté une histoire. J'ai trouvé ceci passionnant et le mot n'est pas trop fort. Pour une fois où l'on n'allait pas être obligé de lire bêtement les cours, chacun à son tour. J'ai pensé à mes anciens cours de latin. En cette fin de siècle, la professeure découpait son cours de façon parfaite, en tout cas pour moi. On passait environ trente minutes à faire des exercices et les corrections dans la foulée et après...Après on avait droit à une histoire. C'est à travers ses mots que j'ai découvert l’Iliade et l' Odyssée. Là encore j'emploie le mot de passionnant. Il y avait des histoires par milliers. En plus la prof interprétait la chose à merveille. On était comme au spectacle. Le pied ! Depuis plus de vingt-sept siècles, Homère – lui ou un autre, qu'importe – nous entraîne dans un suspense au rythme haletant : Ulysse échappera t-il au dieu Poséidon ? Athéna saura-t-elle le guider ?...Et Télémaque ?...Et Pénélope ? Mais revenons à cette classe de biologie qui se voulait, peut-être un peu dissipée. Nous n'étions plus dans la mythologie mais la chose était aussi surprenante. L'histoire a débuté ainsi. « A votre avis, est-ce qu'une plante possède une forme d'intelligence ? » Presque toute la classe s'est mise à pouffer. On pouvait entendre de-ci de-là « Ouais l'autre, n'importe quoi ! - Et les salades quand tu les arraches elles crient aussi ? » Comment expliquer ceci à ces adultes de demain ? Pour eux un animal n'est qu'un objet. Pour eux il y a l'homme. En premier. En vainqueur. Puis le reste, les animaux et les plantes pour se nourrir et la nature pour la contempler. Dieu a fait ainsi l'homme à son image mais quel est le côté du miroir, miroir déformant ou pas ? Elle reprit. « Je vais vous raconter une expérience. C'était peu de temps après la seconde guerre mondiale. Des scientifiques décident de faire une expérience au sein d'un appartement. Ils choisissent une pièce indépendante. Ils arrangent la pièce pour qu'elle soit bien aérée et déposent, près de la fenêtre, un arbuste en pot. On l'arrose et on laisse la pièce en l'état. On referme la porte. Quelques jours passent et ces mêmes scientifiques relient des capteurs sur les feuilles de l'arbuste. Un peu comme pour les humains avec un encéphalogramme. Début de l'expérience : Un homme rentre dans la pièce. Il fait le tour puis il ressort après avoir refermé la porte. Résultat : La machine reste stable, en tout cas le tracé qu'elle dessine. Deuxième expérience : Un autre homme ouvre la porte et fait le tour. Il arrache une feuille à l'arbuste et ressort. Résultat : Lors de l'arrachage de la feuille, la machine dessine des tracés qui vont de haut en bas comme pour la machine employée par les humains. Troisième expérience : L'homme de la première expérience ouvre la porte, fait le tour et referme la porte. Résultat : La machine n'a pas broché. Enfin, quatrième et dernière expérience : L'homme qui avait arraché la feuille lors de la deuxième expérience se présente face à la porte. Il l'ouvre...Pas la peine d'aller plus loin, la machine s'affole. » Je crois que c'est là que la sonnerie...Les élèves sont partis comme le feraient les oiseaux des arbres alors qu'une détonation viendrait de retentir. Pour ma part je n'ai jamais oublié ce cours qui n'en était pas un, alors que pour le reste... Je crois que ceci n'a fait que confirmer mes dires. Mais avec qui partager ceci ? Aujourd'hui on vient tout juste de faire une loi pour reconnaître que l'animal n'est pas un objet et qu'il peut ressentir la douleur. Charles Darwin n'est pas encore arrivé jusqu'à eux sinon ils auraient su que « Tout comme l' homme, les animaux ressentent le plaisir et la douleur, le bonheur et le malheur ». Pour la reconnaissance d' une quelconque intelligence il va falloir attendre, et longtemps Alors pour les plantes ! Ah si, on commence à parler d'une certaine manière de communiquer entre elles. Je me dis qu'elles doivent bien en rire. Enfin pas si sûr, si l'on pense à notre forêt, notre poumon, l'Amazonie. Mais les plantes ont des « armes » que l'homme n'aura jamais. Elles ont « presque » ce que recherche chaque être humain, en tout cas la plupart, l'immortalité. Je dis presque car entre presque cent ans pour un homme et des arbres qui peuvent vivre plusieurs milliers d'années il n'y a pas photo, non ? Je crois que le plus ancien date de plus de neuf mille cinq cent ans. L'humanité a beau conquérir la planète, elle ne représente que 0,01% de tout le poids de la vie sur terre alors que 0,4% représente l'ensemble des animaux et que le monde végétal s'installe largement en tête, bien-bien loin en tête...Sacré voyage, non ? « L'indifférence est une infirmité de l'esprit et du cœur ». Françoise Giroud. On m'avait mis en pension. J'étais le seul de la ville obligé de rester sur place. Tout le monde rentrait en bus et moi je restais avec ceux qui venaient de loin, plus de cinquante kilomètres. Plus tard, je restais seul dans ce lycée le week-end aussi. C'est la date où ma mère s'est faite opérée du ménisque, un long moment d'hospitalisation et une rééducation de nombreuses semaines. Les semaines s'enchaînaient et moi je restais, SEUL. Après je crois bien qu'ils m'ont oublié. N = R Fc Fi Fl L J'étais là, avec comme seul compagnon, Jacques Brel qui chantait pour moi. Bien sûr il y avait ces perles de pluie venues d'un pays où il ne pleut pas, Jeff et les autres. Bien sûr il y avait Madeleine et ses lilas et cette quête d'atteindre l'inaccessible étoile. Bien sûr il y avait l'amour pour vivre nos promesses et sans oublier cet accordéon qui expire. Oui, heureusement il y avait Jacques, le grand Jacques et ma mémoire comme fidèle compagne. Je n'ai presque rien appris. Pendant le temps de l'étude, obligatoire, alors que chacun rentrait chez lui, je me suis découvert une passion grâce aux livres. J'ai adoré du big-bang aux origines de la vie. Là, j'étais bien ! Parfois des voyages étaient organisés mais je n'y avais pas droit, pas d'argent. Une seule fois ils ont obligé les parents à accepter sinon je regardais les autres partir : Comment j'ai regretté ce voyage à Paris pendant une semaine. J'étais le seul de l'école à ne pas m'y rendre. J'ai vécu cette semaine, SEUL, dans ce lycée désert. J'ai passé l'examen et alors que certains en profitaient pour reprendre des études plus longues – J'aurais pu vu mes résultats – j'ai découvert le monde de l'armée. Enfin, j'ai dû attendre car j'étais malgré tout trop jeune. Quand j'ai passé mes trois jours, Jacques était un peu là « J'avais juste vingt ans et nous étions cent vingt. A être le suivant de celui qu'on suivait... Au suivant, au suivant ». Seul l'âge était différent, j'allais avoir dix-huit ans et Dalida, à travers les mots de Sevran, aurait pu dire « Il était beau comme un enfant, fort comme un homme ». Pour être honnête j'étais beau, sans le savoir, mais pas des plus forts. Quand j'ai passé mes trois jours j'ai seulement dit : « Tu vois, le monde se divise en deux « C'est où le plus loin ? catégories. Ceux qui ont un pistolet chargé et -Berlin. ceux qui creusent. Toi, tu creuses. » Clint Eastwood -OK, va pour Berlin ! ». J'ai dû être un des seuls à demander ce régiment. Pour les autres c'était plutôt une punition. Mais je ne regrette rien, rien de rien. La ville est superbe, surprenante, surdimensionnée. Je me suis fait une solide réputation d'alcoolique et de drogué avec mes amis du régiment. Je me souviens encore de notre devise « Plutôt mourir que faillir ». Quelle connerie, non ? Nous n'étions en réalité que de «  la chair à canon ». L’héroïne coûtait peu chère comparée à la France, elle y était également beaucoup moins coupée. « Les hommes se transmettent la vie et, comme des coureurs, ils se passent de main en main le flambeau. » Lucrèce. Au self, non seulement on y mangeait très bien, je n'avais jamais connu autant de choix, mais en plus toutes les boissons étaient servies à volonté avec là encore un choix immense : Des Coca, des Fanta, des Orangina, du Perrier et bien sûr la liste est loin d'être exhaustive. Par contre il n'y avait pas de bière. Je pense à la bière car derrière chaque boisson ça sortait comme pour une pression à part que là à chacun son étiquette et le robinet adéquat. Le jour où j'ai découvert le robinet Vin ce fut telle une révélation. Ça moussait bien un peu mais on n'en avait que faire. On buvait comme des fous au self avec des superbes repas puis direction le foyer et ses bières à deux sous, puis le départ pour la ville, direction Adenauer. Berlin fut magique ! En fin de service national j'avais le droit d'inviter mes parents, tous frais payés, pendant une semaine. Ce que j'ai fait. La journée je leur ai fait visiter la ville et le soir ils séjournaient au sein du régiment. Moi je rejoignais mes amis pour la fête, les filles et le reste... Je crois que ça leur a fait plaisir. Enfin, je ne suis pas si sûr de cela car de retour de l'armée je n'ai pas retrouvé ma chambre mais un deux pièces alors que je ne savais pas comment j'allais y vivre. Et la mère de dire « C'est ton père qui s'est porté garant ». Je me revois en train de chercher comment j'allais faire pour payer le loyer, l'électricité et puis la bouffe... J'étais parti pour dix francs par jour pour la nourriture. Et bien même avec cette somme ridicule, impensable, je n'y arrivais pas Je récupérais ce lit avec le sommier qui traîne jusqu'à terre dont ils souhaitaient se séparer, une table défoncée, qui était autrefois une console style que l'on retrouve dans les couloirs, avec un peu moins de trente centimètres de largeur pour une longueur totale n'approchant pas les un mètre et deux tabourets en formica. Rien d'autre. Ah si, un meuble à tiroir, qui pesait trois tonnes. Mon dos s'en souviens encore. Là aussi, ils souhaitaient s'en séparer pour refaire de cette chambre un petit salon Et sur ce meuble, une petite plaque électrique pour réchauffer son café et le cas échéant réchauffer une boite de conserve. Je ne connaissais rien à la cuisine, personne ne m'a jamais montré. Ma mère ne cuisinait pas. Je reproduisais ce que faisait ma mère. C'était pâtes ou boites de conserve. Même le pâté était en boite, comme à la maison. Pas de télé, pas de radio, pas de frigidaire, rien . C'était la vie version light. Sans commentaire. J'ai trouvé un travail, rien à voir avec mes études, qui m'intéressait mais qui ne me permettait même pas d'en vivre. Oui, c'était vraiment de la survie. La journée je travaillais dans une radio locale, le soir on faisait la fête avec tous les fous du quartier. Les fous du shit et de la bière. n k n - k Loi binomiale : P ( x = k ) = C . p . ( 1 – p ) k Ah, ce premier appartement. C'est sûr que j'étais le seul, ou l'un des seuls, à « Jouir » d'un tel privilège à mon âge. Un appartement vide de meuble et plein de gens. C'était un peu « la maison du bonheur » comme le chantait Francis, ou presque. J'accueillais tout le monde et même cet artiste peintre un peu paumé. C'est un ami qui m'avait demandé. « Il est actuellement dans la galère. Tu ne pourrais pas l'héberger un temps. » J'avais dit non, au début et puis comme avec la mère le fait de le répéter et encore et encore j'avais dit oui. Ce dépannage a duré presque un an de mémoire. Une colocation un peu forcée le temps venu, le temps passé. A l'époque j'animais mon émission radio toutes les après midis de 14h à 18 heures. Je partais dès 13 heures car j'avais deux bus à prendre et le soir j'arrivais aux alentours de 19 heures. Pascal, le peintre en question, restait toute la journée pour peindre (et se bourrer la gueule par la même occasion) et le week-end nous partions vendre ses œuvres et empocher ainsi un peu d'argent. Dans l'ensemble on s'entendait assez bien. Bien sûr parfois on s'engueulait, un peu comme un vieux couple. Un jour d'engueulade Pascal me dit – En réalité ceci a eu lieu à différentes dates mais quand on décide de pas entendre c'est fou comme on y arrive. Et un déni, un ! - « Tu sais, toutes les après-midi alors que tu pars à la radio ta mère rapplique. Moi ,comme j'habite chez toi, je me sens oublié de la recevoir mais tu verrais tout ce qu'elle dit sur toi. » Dénigré alors que j'allais avoir vingt ans, dénigré pendant le déroulement de mes études ou son non déroulement, dénigré avec les voisins et ceci dès le début de l'enfance... Ma mère ne m'a jamais aimé. Pire, elle me détestait et moi qui faisait tout pour elle...Mais je ne voulais rien voir. Et puis Muriel est arrivée. Le savoir est une arme et j'avais des munitions plein la tête. » Ninho, rappeur. « Dans ce drame un peu triste où meurt tous les Shakespeare. Le rouge de nos désirs sur l'envers de nos cuirs... Et je te dis « Reviens on s'en va mon amour récolter du soleil sur nos ailes d'albatros... Lorelei, Lorelei ! » HF Thiefaine. T° vide ----> zéro absolu ----> _ 273, 15°c Et puis cette chanson qui me revient en tête. J'avais dix ans la première fois. Toi le frère que je n'ai jamais eu / Si tu savais ce que j'ai bu / De mes chagrins en solitaire. On aurait appris l'argot par cœur / J'aurais été ton professeur / A mon école buissonnière. Si la vie s'était comportée mieux / Elle aurait divisé en deux / Les paires de gants les paires de claques. Je t'ai dérangé tu me pardonnes Ici quand tout vous abandonne On se fabrique une famille. Maxime le Forestier. A PARTIR DE LA PLUSIEURS FEUILLETS ONT DISPARU : SIX MANQUENT A L'APPEL.

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